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Continuons les soulèvements
Répression / violences policières / Etat coupable – continuons les soulèvements !
Nous apportons notre soutien aux Soulèvements de la terre suite à la procédure de dissolution en cours, face à l’intimidation du gouvernement et son acharnement ces dernières semaines à criminaliser des militant.es, subissant des perquisitions et arrestations de masse ces derniers temps pour lutter contre des projets écocides et mortifères.
Le jour du rassemblement de soutien à Grenoble, le 28 juin, nous apprenons la mort du jeune Nahel, tué par un policier en banlieue parisienne, lors d’un refus d’obtempérer. Un de plus, un de trop. Nous nous solidarisons complètement avec les émeutes qui ont lieu partout en france depuis des jours.
Si la répression vécue par les uns n’est pas la même lorsque d’autres la subissent au quotidien, doublée d’un racisme systémique, ce qui nous rassemble, c’est notre haine de l’état raciste, classiste, c’est la lutte contre les oppressions. La police tue, la justice en est complice, l’état le coupable.
Nous rejoignons les mouvements qui appellent à une convergence des luttes, nous apportons notre soutien à celleux qui depuis les villes, les campagnes et les banlieues, osent se révolter contre l’ordre établi.
Appel isérois pour la jeunesse populaire
Justice pour Nahel, ensemble contre les violences et l’impunité policières !
Rassemblement mercredi 5 juillet à 18h au tribunal !
(le rdv à Victor hugo a été annulé par la préfecture)
Concerts de René Binamé+Ignito le 4 juillet
Mardi 4 juillet, concerts incendiaires avec Ignito (grenoble, hardcore/punk/noise) et les célèbres René Binamé (belgique, anarcho-punk), en soutien au centre social 38 ! Repas à partir de 19h un repas de la CDDM (cantine de dernière minute), musique 20h. Fin de la soirée 23h.
Soirée à prix libre, pour aider à financer les travaux du 38
Concert de soutien le 25 juin !
On continue sur la tournée des concerts de soutien au 38 avec Tony Geranno et RBTK, dimanche 25 juin, au 38 !
Paillettes vénèr les 16-18 juin
Ce weekend, c’est Paillettes Vénèr, événement queer à prix libre, du 16 au 18 juin ! Au programme : atelier King, autodéfense féministe, parkour, bal folk, broderie, tables-rondes, scènes ouvertes, projection, slam, concerts… Attention les ateliers sont sur inscription, les places sont limitées !
On est les paillettes vénèr, une collective trans bi gouine dans le coin de Grenoble ! Notre kermesse est née de l’envie de faire vivre nos identités, mouvantes et politiques. Cette « care-mess » mêle nos arts, nos sports, nos voix, des boums, du king, des gaufres… pour prendre soin de nous, de nos communautés et de nos luttes. Bref, un peu de paillettes et beaucoup de bordel à déverser ensuite dans le monde. On s’inspire du festival Mégagouinefest organisé en 2022 à Villeurbanne par le collectif Lesbiennes contre le patriarcat : tout est à prix libre et ouvert à toutes les personnes attachées aux identités trans, bi, gouine, qui veulent se retrouver, créer, réfléchir & danser.
Le programme détaillé ici ou sur le compte insta @paillettesvener
Rassemblement du DAL lundi 5 juin
Nous signons l’appel à rassemblement du DAL38 contre la loi Kasbarian-Bergé qui devrait être mise en place cet été, contre les nouvelles augmentations de loyers de 3,5%, agissons collectivement pour un droit au logement pour toustes :
Ce lundi 5 juin 2023, a 18h, aura lieu sur l’esplanade de la Caserne de Bonne a Grenoble, le rassemblement pour la réquisition des logements vacants à Grenoble, et pour le relogement des familles occupant les écoles actuellement.
De nombreuses organisations appellent à ce rendez-vous important dans la lutte sans relâche et historique menée par les familles sans-logis, qui n’ont cessées de se mobiliser cette année, contre les expulsions, le logement cher, les lois antisociales Kasbarian et Darmanin mais aussi durant le mouvement des retraites.
Cet événement est symbolique à plusieurs titres:
– il s’agit de la datte anniversaire du début de l’occupation de l’esplanade de la Caserne de Bonne l’été dernier, qui a duré 6 semaines et a abouti, faute de réponses de la préfecture de l’Isère, à l’occupation de l’école Jean Macé, puis dans la foulée de très nombreuses autres, soutenues par des enseignants et des parents d’élèves, mais aussi le réseau RESF, la FCPE et l’intersyndicale enfants migrants.
– Il s’agit aussi de la fin de l’ultimatum posé à la Ville de Grenoble et à la Métropole, a qui il a été demandé des trouvé des solutions d’hébergement en attendant des logements pérennes. Il est difficile d’entendre que rien n’a été anticipé en amont de l’été, où les écoles vont fermer et promettant la mise à la rue de ces dernières familles.Rendez vous donc pour exiger des réquisitions, le respect des droits fondamentaux pour toutes et tous, justice et dignité pour celles et ceux qui se battent contre ce monde mortifère.
Un toit c’est un droit, partagez autour de vous !
Boum antirép
Vendredi 9 juin, c’est boum antirép du CAR38, collectif anti-répression grenoblois, en soutien aux interpellé.es du mouvement social. Récoltons de la thune pour aider le collectif !
A partir de 19h30 au 38, avec un repas, un DJ set de Shlag&Sobre, et plein de goodies suprises !
Concert de soutien au 38 au Viva Mexico le 24 mai
On continue sur notre lancée de concerts de soutien pour notre Centre Social Autogéré le Tchoukar pour accueillir mercredi 24 mai 3 groupes au bar du Viva Mexico et on espère vous y voir à partir de 20h !
- Dors chat (Grenoble)
- Quitters (Montpellier)
- Ruine (Grenoble)
Tous les bénéfices de la soirée iront aux travaux de remise aux normes
du centre le Tchoukar, et y en a vraiment besoin !
PROGRAMME (dans l’ordre)
20h30 Dors Chat
Dors Chat est un trio instrumental né en 2018 qui travaille au Ciel, à Grenoble. Inspirée par les chats qui dorment et teintée par le rock prog, le jazz ou les compositeurs du XXe, leur musique liquide, changeante, résolument hybride nous emporte dans son obsession de contrastes et de variations. Leur premier EP Trois Petits Chats sort ce
printemps. À écouter les yeux fermés. Littéralement.
https://dorschat.bandcamp.com/releases
21h30 Quitters
Quitters est un groupe de punk rock, originaire de Montpellier.
Formé en 2015, ils enchaînent les tournées avec pour seule volonté :
jouer le plus possible. Porté par une pure énergie punk rock et la culture DIY, les textes du groupe dépeignent avec cynisme un monde à bout de souffle.
Le groupe a joué dans plus de 200 concerts dans le monde (Europe, Chili,
USA) et a sorti deux albums et deux EPs en collaboration avec plusieurs
labels européens.
22h30 Ruine
À la frontière du punk, de la noise et avec des réminiscences de blues,
Ruine propose un son inédit. La réunion de ces trois vieux briscards de
la scène grenobloise issus de styles différents mais complementaires,
délivre une rage sensible et un jusqu’au-boutisme contenu, c’est de la
poésie ultra-sonore!
https://ruinegrenoble.bandcamp.com/album/ruine
Le bar du Viva c’est 5-7 rue Jean Prévost à Grenoble et c’est ouvert
jusqu’à 02h!
Soirée concerts en soutien au 38
Jeudi 11 mai 2023, le Centre Social Autogéré le Tchoukar a l’honneur de recevoir deux groupes fantastiques : Mégadef, le groupe de Joey Gluten, et Sakkågnøl en première partie.
Tous les bénéfices de la soirée iront aux travaux de remise aux normes du centre le Tchoukar, et y en a vraiment besoin !
Soirée à partir de 20h.
Attention : cet événement sera totalement non-fumeur en intérieur!
Pour voir l’événement sur Facebook c’est ici !
Les groupes
Actuellement basés sur Rennes, Mégadef c’est des câlins, des bisous et de la bagarre.
Leurs textes bien inspirés nous donnent des envies de tout péter, main dans la main, le sourire aux lèvres. Viens faire ton sport de la semaine parce que oui évidemment c’est du punk très dynamique !
C’est qui ? C’est quoi ? C’est Mégadef !
Sakkågnøll est originaire de la cuvette grenobloise. Le groupe,
survitaminé par le béton et la pollution, te propose un punk-rock
ambiance alterno.
L’objectif de Sakkågnøll est de sauver le monde, ni plus ni moins, à
grands coups de La mineur, de poum-tchak hargneux calés comme un
métronome, et de textes métaphysiques.
Bref, c’est le compagnon idéal des petits-déjeuners pour un réveil en
beauté, ainsi que des concerts du soir maltés-pogotés.
(interdit aux tancarvilles)
Il est possible de faire un don en ligne, ponctuel ou régulier sur : https://www.helloasso.com/associations/les-amies-du-38
Et pour la remise au normes c’est par ici :
LA CAGNOTTE POUR LA REMISE AUX NORMES
En savoir plus sur la collecte pour la mise au norme du 38 dans notre article ici.
Communiqué de soutien aux interpellé.es du 1er mai
Nous apportons notre soutien aux deux manifestants interpellés à Grenoble le 1er mai. Voici le communiqué du CAR38 :
« Face à un mouvement de contestation historique qui dure depuis janvier, le gouvernement n’a eu que deux réponses. Le passage en force d’une loi anti-sociale refusée par une grande majorité et l’augmentation de la répression.
La montée de la colère exprimée dans la rue n’a rencontré que la brutalité de la police et une justice plus souvent aux ordres qu’indépendante. La BRAV-M terrorise Paris, des manifestant·es sont mutilé·es mais le gouvernement essaie de faire croire que les manifestant·es sont des sauvages. Alors que dans la réalité, ce sont des manifestant·es qui ont porté les premiers secours au policier brûlé le 1er mai à Paris, dont tout le monde s’est ému, pendant que ses collègues CRS refusaient d’appeler les pompiers.
Cela ne concerne pas uniquement le mouvement des retraites. Partout les gardes à vue arbitraires ne donnant lieu à aucune suite sont légion. A Sainte-Soline, deux personnes ont fini dans le coma. A Mayotte, dans le cadre de l’opération Wuanbushu (partiellement suspendue par la justice), la police tire à balle réelle. Ce gouvernement ne tient et n’agit plus que par sa police. Belle séquence d’apaisement.
À Grenoble, le 1er mai, en fin de manifestation, un cortège s’est détaché de l’anneau de vitesse pour s’engager dans le parc Paul Mistral. 6 ou 7 agents de la BAC ont décidé de bloquer le cortège sans attendre de renforts. Malgré les diverses grenades lancées par la BAC, les manifestant·es ont décidé de continuer à avancer dans le but de poursuivre la manifestation, entraînant le repli de la BAC.
Très rapidement, des policiers de la CDI sont arrivés en renfort de leurs collègues. Ils se sont rués sur les manifestant·es, et, accompagnés de la BAC, leur ont lancé des grenades et ont chargé pour distribuer de nombreux coups de matraque, ce qui a occasionné de nombreuses blessures, nécessitant l’intervention des pompiers et de secouristes déjà présent·es sur place : sutures à la tête et traumas crâniens légers, plaies ouvertes, de nombreuses traces de coups et une blessure aux jambes ainsi qu’un camarade arrêté, selon toute évidence au hasard pendant la charge.
Une deuxième personne sera arrêtée plus tard dans l’après-midi au niveau du carrefour de l’Aigle alors qu’elle rentrait chez elle.
Si on peut s’attendre à une action de la police face à une tentative de départ de manifestation non-déclarée, la réaction à laquelle les manifestant·es ont fait face était totalement disproportionnée. Rien ne peut justifier de frapper les personnes de manière indiscriminée, de jeter des grenades explosives en tir tendu, de s’acharner à frapper la tête de nos camarades, même une fois tombé·es au sol, le tout accompagné d’insultes, de propos sexistes et de menaces de mort.
Très rapidement les événements ont fait le tour des médias, ceux-ci reprenant des communiqués de la préfecture qui essaie de légitimer les erreurs faites dans le maintien de l’ordre. La presse n’a raconté que partiellement les événements, minimisant le nombre de blessé·es côté manifestant·es (3 annoncés contre une dizaine référencée par les secouristes manifestant·es) et grossissant les blessés de la police (qui sont sans commune mesure : une entorse et blessure à la jambe), oubliant ainsi de parler de l’usage abusif des armes policières.
La force médiatique diabolise ainsi les manifestant·es, ce n’est pas anodin dans un contexte où le gouvernement tente d’étouffer la colère de celleux ignoré·es depuis plus de 5 mois. Les médias sont alors utilisés à des fin de désolidarisation et de division du mouvement social. Alors que nous dénonçons la répression du mouvement social, la préfecture se sert encore une fois des médias pour se protéger.
Les deux camarades sont partis en garde à vue, qui a été prolongée au-delà de 24 h. Durant cette garde à vue au moins une perquisition a eu lieu. Ils ont ensuite été déférés mercredi en fin de matinée au tribunal afin de passer devant le juge des libertés et de la détention (JLD) pour décider de leur libération ou détention provisoire en l’attente de leur procès en comparution immédiate ce vendredi 5 mai.
Cet acte n’est pas anodin : il s’agit des premières comparutions immédiates du mouvement social à Grenoble. Étant donné la qualité des garanties de représentations qui ont été fournies au juge, tout portait à croire qu’ils seraient libérés en attendant leur procès. Cependant, le JLD a décidé de les envoyer en détention provisoire pour des prétextes illégitimes (en justifiant cela par le rassemblement de soutien ayant eu lieu devant le tribunal).
Nous ne pouvons nous empêcher d’avoir une lecture très politique de ce qui se passe depuis lundi. Nous dénonçons une tentative de la préfecture et de la justice de casser à tout prix la solidarité entre les militant·es. Ils essaient de diviser le mouvement, de distinguer les « bons manifestant·es » des « vilains casseur·euses ». C’est une technique politique très banale de division.
Nous dénonçons la mise en détention provisoire des camarades comme un outil pour faire peur aux militant·es, afin d’éteindre le mouvement.
Nous dénonçons une justice qui malgré une indépendance formelle défend les intérêts du système en place et enferme des personnes pour le simple fait qu’elles contestent l’ordre établi.
Notre réponse face à toutes ces tentatives d’intimidation politique est et sera toujours la solidarité. Nous ne rentrerons pas dans le jeu de la division. Nous serons solidaires envers les camarades, aujourd’hui et à chaque fois que ça se reproduira. Nous appelons à un rassemblement massif vendredi 05 mai à 13 h devant le tribunal pour montrer notre solidarité envers les deux militants.
Montrons à la préfecture que nous n’entrerons pas dans son jeu de dissociation. Venons exprimer notre colère contre cette justice à deux vitesses et crier au gouvernement qu’on ne va pas s’arrêter là et que la répression n’aura pas comme effet d’éteindre le mouvement social en cours.
Solidarité avec les camarades et leurs proches.
Le CAR38
Signataires : Solidaires, CNT, le 38 Centre Social, Groupe Féministe Antifasciste.