Boum antirép

Vendredi 9 juin, c’est boum antirép du CAR38, collectif anti-répression grenoblois, en soutien aux interpellé.es du mouvement social. Récoltons de la thune pour aider le collectif !

A partir de 19h30 au 38, avec un repas, un DJ set de Shlag&Sobre, et plein de goodies suprises !

Concert de soutien au 38 au Viva Mexico le 24 mai

On continue sur notre lancée de concerts de soutien pour notre Centre Social Autogéré  le Tchoukar pour accueillir mercredi 24 mai 3 groupes au bar du Viva Mexico et on espère vous y voir à partir de 20h !

  • Dors chat (Grenoble)
  • Quitters (Montpellier)
  • Ruine (Grenoble)

Tous les bénéfices de la soirée iront aux travaux de remise aux normes
du centre le Tchoukar, et y en a vraiment besoin !

Donne en ligne !

LA CAGNOTTE POUR LA REMISE AUX NORMES

PROGRAMME (dans l’ordre)

20h30 Dors Chat

Dors Chat est un trio instrumental né en 2018 qui travaille au Ciel, à Grenoble. Inspirée par les chats qui dorment et teintée par le rock prog, le jazz ou les compositeurs du XXe, leur musique liquide, changeante, résolument hybride nous emporte dans son obsession de contrastes et de variations. Leur premier EP Trois Petits Chats sort ce
printemps. À écouter les yeux fermés. Littéralement.

https://dorschat.bandcamp.com/releases

21h30 Quitters

Quitters est un groupe de punk rock, originaire de Montpellier.

Formé en 2015, ils enchaînent les tournées avec pour seule volonté :
jouer le plus possible. Porté par une pure énergie punk rock et la culture DIY, les textes du groupe dépeignent avec cynisme un monde à bout de souffle.

Le groupe a joué dans plus de 200 concerts dans le monde (Europe, Chili,
USA) et a sorti deux albums et deux EPs en collaboration avec plusieurs
labels européens.

22h30 Ruine

À la frontière du punk, de la noise et avec des réminiscences de blues,
Ruine propose un son inédit. La réunion de ces trois vieux briscards de
la scène grenobloise issus de styles différents mais complementaires,
délivre une rage sensible et un jusqu’au-boutisme contenu, c’est de la
poésie ultra-sonore!

https://ruinegrenoble.bandcamp.com/album/ruine

Le bar du Viva c’est 5-7 rue Jean Prévost à Grenoble et c’est ouvert
jusqu’à 02h!

Soirée concerts en soutien au 38

Jeudi 11 mai 2023, le Centre Social Autogéré le Tchoukar a l’honneur de recevoir deux groupes fantastiques : Mégadef, le groupe de Joey Gluten, et Sakkågnøl en première partie.
Tous les bénéfices de la soirée iront aux travaux de remise aux normes du centre le Tchoukar, et y en a vraiment besoin !

Soirée à partir de 20h.

Attention : cet événement sera totalement non-fumeur en intérieur!

Pour voir l’événement sur Facebook c’est ici !


Les groupes

Actuellement basés sur Rennes, Mégadef c’est des câlins, des bisous et de la bagarre.
Leurs textes bien inspirés nous donnent des envies de tout péter, main dans la main, le sourire aux lèvres. Viens faire ton sport de la semaine parce que oui évidemment c’est du punk très dynamique !
C’est qui ? C’est quoi ? C’est Mégadef !

Sakkågnøll est originaire de la cuvette grenobloise. Le groupe,
survitaminé par le béton et la pollution, te propose un punk-rock
ambiance alterno.
L’objectif de Sakkågnøll est de sauver le monde, ni plus ni moins, à
grands coups de La mineur, de poum-tchak hargneux calés comme un
métronome, et de textes métaphysiques.
Bref, c’est le compagnon idéal des petits-déjeuners pour un réveil en
beauté, ainsi que des concerts du soir maltés-pogotés.

(interdit aux tancarvilles)

Il est possible de faire un don en ligne, ponctuel ou régulier sur : https://www.helloasso.com/associations/les-amies-du-38

Et pour la remise au normes c’est par ici :
LA CAGNOTTE POUR LA REMISE AUX NORMES

 

En savoir plus sur la collecte pour la mise au norme du 38 dans notre article ici.

Communiqué de soutien aux interpellé.es du 1er mai

Nous apportons notre soutien aux deux manifestants interpellés à Grenoble le 1er mai. Voici le communiqué du CAR38 :

« Face à un mouvement de contestation historique qui dure depuis janvier, le gouvernement n’a eu que deux réponses. Le passage en force d’une loi anti-sociale refusée par une grande majorité et l’augmentation de la répression.

 

La montée de la colère exprimée dans la rue n’a rencontré que la brutalité de la police et une justice plus souvent aux ordres qu’indépendante. La BRAV-M terrorise Paris, des manifestant·es sont mutilé·es mais le gouvernement essaie de faire croire que les manifestant·es sont des sauvages. Alors que dans la réalité, ce sont des manifestant·es qui ont porté les premiers secours au policier brûlé le 1er mai à Paris, dont tout le monde s’est ému, pendant que ses collègues CRS refusaient d’appeler les pompiers.

Cela ne concerne pas uniquement le mouvement des retraites. Partout les gardes à vue arbitraires ne donnant lieu à aucune suite sont légion. A Sainte-Soline, deux personnes ont fini dans le coma. A Mayotte, dans le cadre de l’opération Wuanbushu (partiellement suspendue par la justice), la police tire à balle réelle. Ce gouvernement ne tient et n’agit plus que par sa police. Belle séquence d’apaisement.

 

À Grenoble, le 1er mai, en fin de manifestation, un cortège s’est détaché de l’anneau de vitesse pour s’engager dans le parc Paul Mistral. 6 ou 7 agents de la BAC ont décidé de bloquer le cortège sans attendre de renforts. Malgré les diverses grenades lancées par la BAC, les manifestant·es ont décidé de continuer à avancer dans le but de poursuivre la manifestation, entraînant le repli de la BAC.

Très rapidement, des policiers de la CDI sont arrivés en renfort de leurs collègues. Ils se sont rués sur les manifestant·es, et, accompagnés de la BAC, leur ont lancé des grenades et ont chargé pour distribuer de nombreux coups de matraque, ce qui a occasionné de nombreuses blessures, nécessitant l’intervention des pompiers et de secouristes déjà présent·es sur place : sutures à la tête et traumas crâniens légers, plaies ouvertes, de nombreuses traces de coups et une blessure aux jambes ainsi qu’un camarade arrêté, selon toute évidence au hasard pendant la charge.

Une deuxième personne sera arrêtée plus tard dans l’après-midi au niveau du carrefour de l’Aigle alors qu’elle rentrait chez elle.

Si on peut s’attendre à une action de la police face à une tentative de départ de manifestation non-déclarée, la réaction à laquelle les manifestant·es ont fait face était totalement disproportionnée. Rien ne peut justifier de frapper les personnes de manière indiscriminée, de jeter des grenades explosives en tir tendu, de s’acharner à frapper la tête de nos camarades, même une fois tombé·es au sol, le tout accompagné d’insultes, de propos sexistes et de menaces de mort.

 

Très rapidement les événements ont fait le tour des médias, ceux-ci reprenant des communiqués de la préfecture qui essaie de légitimer les erreurs faites dans le maintien de l’ordre. La presse n’a raconté que partiellement les événements, minimisant le nombre de blessé·es côté manifestant·es (3 annoncés contre une dizaine référencée par les secouristes manifestant·es) et grossissant les blessés de la police (qui sont sans commune mesure : une entorse et blessure à la jambe), oubliant ainsi de parler de l’usage abusif des armes policières.

La force médiatique diabolise ainsi les manifestant·es, ce n’est pas anodin dans un contexte où le gouvernement tente d’étouffer la colère de celleux ignoré·es depuis plus de 5 mois. Les médias sont alors utilisés à des fin de désolidarisation et de division du mouvement social. Alors que nous dénonçons la répression du mouvement social, la préfecture se sert encore une fois des médias pour se protéger.

 

Les deux camarades sont partis en garde à vue, qui a été prolongée au-delà de 24 h. Durant cette garde à vue au moins une perquisition a eu lieu. Ils ont ensuite été déférés mercredi en fin de matinée au tribunal afin de passer devant le juge des libertés et de la détention (JLD) pour décider de leur libération ou détention provisoire en l’attente de leur procès en comparution immédiate ce vendredi 5 mai.

Cet acte n’est pas anodin : il s’agit des premières comparutions immédiates du mouvement social à Grenoble. Étant donné la qualité des garanties de représentations qui ont été fournies au juge, tout portait à croire qu’ils seraient libérés en attendant leur procès. Cependant, le JLD a décidé de les envoyer en détention provisoire pour des prétextes illégitimes (en justifiant cela par le rassemblement de soutien ayant eu lieu devant le tribunal).

Nous ne pouvons nous empêcher d’avoir une lecture très politique de ce qui se passe depuis lundi. Nous dénonçons une tentative de la préfecture et de la justice de casser à tout prix la solidarité entre les militant·es. Ils essaient de diviser le mouvement, de distinguer les « bons manifestant·es » des « vilains casseur·euses ». C’est une technique politique très banale de division.

Nous dénonçons la mise en détention provisoire des camarades comme un outil pour faire peur aux militant·es, afin d’éteindre le mouvement.

Nous dénonçons une justice qui malgré une indépendance formelle défend les intérêts du système en place et enferme des personnes pour le simple fait qu’elles contestent l’ordre établi.

Notre réponse face à toutes ces tentatives d’intimidation politique est et sera toujours la solidarité. Nous ne rentrerons pas dans le jeu de la division. Nous serons solidaires envers les camarades, aujourd’hui et à chaque fois que ça se reproduira. Nous appelons à un rassemblement massif vendredi 05 mai à 13 h devant le tribunal pour montrer notre solidarité envers les deux militants.

Montrons à la préfecture que nous n’entrerons pas dans son jeu de dissociation. Venons exprimer notre colère contre cette justice à deux vitesses et crier au gouvernement qu’on ne va pas s’arrêter là et que la répression n’aura pas comme effet d’éteindre le mouvement social en cours.

Solidarité avec les camarades et leurs proches.

Le CAR38

Signataires : Solidaires, CNT, le 38 Centre Social, Groupe Féministe Antifasciste.

PRENONS LES TERRES

▪ Vendredi 31 mars à 18h30, Salle rouge

Réunion publique autour de l’accaparement des terres et des ressources dans la métropole grenobloise
Alors que la métropole grenobloise affirme vouloir faire de la protection des terres agricoles une priorité, celle ci soutient dans le même temps des projets d’urbanisation des terres agricoles. Les collectifs Stop Métrocable et STop Micro vous présenteront leurs luttes en cours et les rendez vous à venir. Ce sera aussi l’occasion de porter une critique globale de l’expansion métropolitaine sur les terres agricoles.

▪ Samedi 1er avril à 10h

Manif : De l’eau, pas des puces
Le collectif STop Micro appelle à manifester à partir de la gare de Brignoud jusque l’espace Jargot à Crolles.
Face au désastre climatique et à la pénurie d’eau prévue en Isère, qui osera défier ST Micro et les géants de la Silicon Valley Française ?

▪Du lun.3 au ven. 7 avril 10h -17h au 38

Chantier : prenons la terre dans la métropole grenobloise
Préparation de semis, construction d’un char, d’une serre en dome géodésique et autres constructions à poser sur les terres agricoles des Portes du Vercors menacées par un vaste projet d’urbanisme. Nous nous retrouverons chaque jour pour bricoler ensemble, partager nos savoirs et imaginer à quoi cela ressemble aujourd’hui de lutter pour la préservation de terres agricoles en milieu urbain. Le soir nous vous invitons à participer aux différents évènements organisés dans le cadre de la semaine Prenons les terres.

▪ Lundi 3 avril 19h30, maison des assoc.

Projection du film Tu nourriras le monde – Suivi d’un échange avec le réalisateur.
Comment l’agriculture céréalière industrielle est-elle née ? Quel est l’avenir de cette agriculture dont les pratiques sont souvent critiquées ?

▪ Mercredi 5 avril 19H, au 38

Conférence : De quoi les enquêtes publiques sont elles le nom ?
Chaque grand projet d’aménagement charrie son lot de promesses de participations citoyennes à partir desquelles la société civile pourrait infléchir la nature du projet, qu’on appelle les enquêtes publiques. Y a-t-il de bonnes raisons de rien en attendre ? Echanges autour du livre Inutilité Publique de Frédéric Graber

▪Vendredi 7 avril 19h, à Antigone

Soirée de Luttes contre la destruction de terres partout en France
Avec la lutte des Sucs et le quartier libre des Lentillères – buffet sur place. Une soirée interluttes pour présenter d’autres luttes en cours, dans la région et au delà. Partout en France, malgré la loi Zero Artificialisation Nette, les projets de bétonisation des terres agricoles ne cessent de se développer, que ce soit pour un écoquartier, une déviation routière ou un complexe industriel.

▪Dimanche 9 avril 14h mairie de fontaine

Manifestation contre le Métrocâble

Nous aussi on chasse les œufs ! Mais plutôt ceux du Métrocâble ! Le collectif organise une manifestation familiale au départ de la mairie de Fontaine à 14h jusqu’à la zone d’aménagement Portes du Vercors sur Fontaine / Sassenage. On prévoit de planter des légumes et de faire un peu de bricolage !


Plus d’infos sur la semaine  :https://lucse.gr/

Le tract complet : tract_prenons_les_terres_prog_web

Expo-rencontres : Histoires de luttes urbaines à Grenoble

Au programme :

14h – Ouverture de l’exposition et lectures collectives

16h – Présentation du livre « Dérive dans une ville créative », par D. Moineau

18h – L’occup de la friche Bouchayer, histoires et échanges

19h30 – Repas par la Cantine Sauvage

20h – Concert avec Archet Cassé

Entrée à prix libre

Plus d’infos sur http://lucse.gr

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Cet événement fait partie du cycle PRENONS LA VILLE – sans transition. Actions et discussions pour la réappropriation des espaces urbains.

Pourquoi ? Voici l’invitation :

« Depuis 2017, tous les deux ans, se tient à Grenoble la Biennale des villes en transition. Cette transition, pensée par les pouvoirs en place depuis 50 ans, explique surtout leur incapacité totale à rompre avec le système capitaliste responsable de la crise écologique en cours, car elle construit le mythe d’un changement doux, non brutal, où l’on n’aurait en quelque sorte pas à subir les conséquences douloureuses de la catastrophe.

Plutôt que de prendre acte et d’agir pour construire un autre monde, cette transition nous propose de nous installer confortablement dans le fauteuil du libéralisme, en attendant que ça se passe. Nous pensons au contraire que le monde, et encore plus la ville, s’habite, se vit, que le temps et l’espace se prennent, sans transition.

Sans transition, de quelle ville voulons nous ?

Nous pensons que la ville doit être un espace de rencontre, de création et de liberté partagées, où l’espace est utilisé collectivement, où chacun·e se sent légitime de fouler ses trottoirs et de s’y sentir en sécurité, quelque soit sa couleur de peau, son genre, son âge ou son origine sociale.

Nous voulons sortir du tout-béton en se réappropriant la terre pour construire notre autonomie alimentaire, tout en créant un lien fort entre paysan·nes et habitant·es de la ville. Enfin, nous voulons que tout le monde puisse se loger dans des conditions confortables, et globalement que tous les besoins élémentaires de la vie et de la dignité humaine soient respectés.

Nous voulons que la ville s’illumine d’espaces de gratuité, de solidarité, de vie, de fête et de joies, qui sortent dans les rues et débordent des cadres institutionnels qui les restreignent. Nous voulons construire une ville qui réponde aux besoins de ce·lle·ux qui l’habitent plutôt qu’à l’appétit des industriels et des promoteurs immobiliers. Sans transition

Nous habitons aujourd’hui une ville qui ne répond ni à nos rêves les plus fous ni aux besoins élémentaires de la vie. Se loger décemment est de plus en plus difficile pour les plus précaires d’entre nous, les places deviennent des espaces de circulation ou de commerce plutôt que de lien social, et se nourrir convenablement sans trop d’argent est quasiment impossible.

Nous habitons Grenoble, mais toutes les villes se ressemblent, standardisées pour répondre aux désirs d’attractivité, d’efficacité et de tranquillité des cadres et des entrepreneurs. Eux peuvent conduire des voitures qui ne seront pas exclues du territoire par la future Zone à Faible Émissions, eux sont fiers d’habiter la « capitale verte européenne », eux veulent acheter leur paix écologique en louant un appartement dans un éco-quartier.

Pour eux, la ville est un produit marketing, un Alpes Is(h)ere dont il faut faire la publicité pour mieux la vendre au plus offrant.

Ici, c’est Grenoble paraît-il, mais surtout, Grenoble, c’est nous. Faisons rupture Grenoble a une histoire riche d’expériences et de vie hors normes qui ne répondent pas aux délires des aménageurs urbains, que ce soit ses quartiers populaires ou la manière dont les espaces abandonnés ont souvent repris vie comme espaces artistiques ou de solidarité.

Nous voulons nous inspirer de cette histoire, trouver la force de ces luttes passées, et les inscrire dans les dynamiques nouvelles qui tentent de construire les mondes que nous voulons.

C’est avec cette vision que nous organisons, de janvier à mars, la première partie du cycle Prenons la Ville. Pendant trois week-ends, nous allons partager nos savoirs et nos connaissances, réfléchir ensemble à des imaginaires désirables, et agir concrètement, collectivement, face aux logiques marchandes, discriminantes et mortifères de la machine urbanisante.

Quand on parle d’habiter la ville, les sujets sont nombreux et entremêlés ; ces quelques moments ne suffiront pas à tout aborder. Mais il faut bien commencer quelque part. En février, nous allons parler d’Histoires des luttes urbaines à Grenoble, pour rappeler que nos actions présentes prennent racine dans les décennies de luttes urbaines qui les ont précédées, et s’en inspirent.

En avril, nous nous mobiliserons contre l’étalement des villes et la destruction de terres agricoles par les grands projets d’aménagement, pour une ville qui mette les besoins alimentaires des habitant.es au cœur de ses priorités.

Par la suite nous aimerions, entre autres, parler des luttes féministes pour se réapproprier les espaces, ou encore de la question de la surveillance dans la ville.

Nous, c’est LUCSE, « Lutte pour un Usage Collectif et Solidaire des Espaces ». Ces deux dernières années, on a tenté d’agir sur la ville, ici, à Grenoble, que ce soit avec la lutte contre le Métrocâble, la critique des institutions métropolitaines ou le soutien aux lieux collectifs et solidaires.

Dernièrement, on a pas mal douté des raisons et manières dont on construisait nos luttes, et aujourd’hui, on se dit qu’on a envie d’aller plus loin. D’une part, en essayant de mieux comprendre les processus à l’oeuvre dans la fabrique de cette ville, et qui nous révoltent : étalement, métropolisation, gentrification, violences systémiques ancrées dans le tissu urbain. D’autre part, en portant de nouvelles actions pour nous réapproprier la ville et mettre des bâtons dans les rouages de la machine urbanisante. »

Levée de fonds du centre social (travaux)

En 2022, le centre social a débuté de grands travaux pour pérenniser le lieu jusqu’en 2062, pour financer les travaux nous avons besoin d’argent et nous organisons une première levée de fonds. Voici un texte qui explique notre projet 🙂

Ici, la levée de fonds -> https://www.helloasso.com/associations/les-amies-du-38/collectes/soutenir-le-38-centre-social-tchoukar

 

Le Centre social Tchoukar en quelques mots

Depuis 2015, le centre social Tchoukar dit « le 38 » s’est installé au 38 rue d’Alembert, à Grenoble. C’est un lieu autonome, à la fois centre social de quartier et espace d’organisation politique pour des collectifs qui luttent contre la marche en avant capitaliste et autoritaire du monde. C’est un espace de vie commune ou plein de gens différents se rencontrent, partagent des ressources matérielles, des savoirs et des pratiques.

Photos du centre social (avec son entrée, son hall et sa bibliothèque)

Concrètement, c’est un magasin gratuit, un atelier vélo, un marché gratuit tenu par les Brigades de Solidarité Populaire, une cuisine utilisée par de nombreuses cantines, une bibliothèque, un cinéma de quartier, une salle en mixité choisie, un dojo avec plein de sports pratiqués, une salle d’activité utilisée par de nombreux collectifs : des chorales, les clowns militants, Extinction Rebellion Grenoble… C’est également un espace où se tiennent de nombreuses soirées de soutien à des luttes ainsi qu’un lieu d’organisation politique lors des mouvements sociaux.

Après 7 ans d’occupation, il s’enracine pour 40 ans

Si le 38 a d’abord été le fruit d’une occupation il y a bientôt 8 ans, il dispose aujourd’hui d’un bail de 40 ans négocié l’année dernière avec la mairie locale. Ce pari du long terme signifie pour nous la possibilité de continuer à tisser des liens d’entraides au quotidien, à soutenir les luttes anticapitalistes, féministes, écologistes et antifascistes, et à transmettre des pratiques et des histoires de luttes aux prochaines générations. Enraciner cet espace est précieux car les lieux collectifs en ville ont souvent du mal à s’ancrer dans la durée, et leurs expériences sont souvent effacées par le temps et les répressions subies.

De grands travaux pour pérenniser le bâtiment

Maintenant que nous pouvons nous projeter sereinement vers l’avenir, nous nous lançons dans de grands travaux, qui nous permettront notamment d’accueillir du public selon les normes en vigueur, mais aussi de gagner en confort, praticité, et accessibilité. Ces travaux ont déjà commencé. Grâce à un premier don important, nous avons pu refaire notre terrasse l’été dernier, qui prenait l’eau de toutes parts.

Travaux de renouvellement de l’étanchéité

La suite, ce sera de continuer à viabiliser le bâtiment, et à mettre aux normes ERP (Etablissement recevant du public) le rez-de-chaussée (salle polyvalente, magasin gratuit, espaces de stockage, toilettes) et mettre les étages en conformité ERT (établissement recevant des travailleurs) pour nos locaux associatifs.

Ces travaux ont été évalués par une étude de faisabilité professionnelle à hauteur de 460 000€. Nous les réaliserons avec une large part d’auto-construction, nous permettant de nous approprier l’espace collectivement à travers des chantiers participatifs, et de réduire nos frais.

Vos dons soutiennent aussi notre autonomie financière

Depuis 8 ans que nous existons, nous avons toujours fonctionné en totale autonomie financière. Toutes nos activités sont gratuites ou à prix libre, nous sommes toutes et tous bénévoles, et ne demanderons jamais de subvention ni publique, ni privée, afin de garantir notre autonomie politique et notre totale indépendance. Nous avons fait le choix de ne pas faire peser le coût des travaux sur les personnes qui fréquentent le lieu, en maintenant la gratuité et le prix libre. Pour financer nos travaux, nous comptons donc sur des dons de la part de personnes qui soutiennent notre projet, des bénéfices issus de soirées de soutien, et des dons reçus via des Fondations privées.

Cet hiver, objectif de 8000€ pour refaire le magasin gratuit

Après les travaux de notre terrasse qui nous ont coûté 25 000 euros, nous recherchons cet hiver 8000 euros pour refaire le magasin gratuit cet été.

Magasin gratuit

Le magasin gratuit est l’une des activités les plus anciennes et les plus fréquentées du Centre Social Tchoukar. On y trouve des vêtements, des livres, des jouets pour enfants, de la vaisselle, des skis et rollers, de la décoration, du linge de maison, du petit éléctro-ménager… A la manière d’un Emmaüs gratuit, les un·es viennent vider leurs cabas, les autres les remplir. Tout ce qui y est entreposé est de bonne qualité. Ceux et celles qui se rendent au magasin gratuit sont pour la plupart dans des situations économiques difficiles, et/ou relativement isolé·es socialement. Il est ouvert deux fois par semaine et tenu par des bénévoles habitant·es du quartier.

Avec ces 8000 euros, nous pourrons refaire le sol, créer des murs, isoler thermiquement l’espace, et refaire l’électricitéComme nous sommes un lieu d’intérêt général, nous pouvons défiscaliser les dons à hauteur de 66% du don pour les particuliers

Pour un don de 100€, vous paierez seulement 34€

Pour un don de 500€, vous paierez seulement 170€

Description des postes de dépense

Pour pérenniser l’ensemble du bâtiment nous cherchons au total 100 000€

Nous avons déjà dépensé 25 000 euros pour refaire l’étanchéité de notre terrasse

Nous cherchons cet hiver 8000€ pour refaire le magasin gratuit : sol, murs, isolation, électricité

Pour faire un don, c’est ici : https://www.helloasso.com/associations/les-amies-du-38/collectes/soutenir-le-38-centre-social-tchoukar

Pour venir au centre, c’est ici : 38 rue d’Alembert, 38000 Grenoble